Le secteur privé peut sélectionner ses « clients », leurs imposer des dépassements d’honoraires et des prix prohibitifs pour les chambres particulières.
Ils sont donc choisis, solvables, au comportement civilisé, et dont l’état de santé permet de dégager des bénéfices. Le choix des pathologies traitées assure une rentabilité, les interventions sont programmées, et le personnel est déployé de manière économiquement optimale.
D’autres règles s’imposent à l’hôpital qui doit prendre en charge tous les patients, les plus fragiles comme ceux atteints des pathologies les plus lourdes.
Les usagers sans ressources, ou aux comportements inappropriés sont soignés uniquement à l’hôpital. En plus des missions de service public (généralement déficitaires), l’hôpital doit aussi assurer la gestion des urgences. Cela impose une infrastructure permanente et coûteuse.
La santé est bien devenue une marchandise ! Selon ses moyens on est d’ailleurs pris en charge plus ou moins rapidement, en privé ou en public, y compris au sein de l’hôpital public.
Au CHA, quelques spécialistes et chirurgiens abusent de leur droit à réaliser « 20% d’activité libérale ». Si pour la plupart c’est de « l’argent de poche », un certain nombre dépassent les limites de la décence, comparé aux simples agents, pressés comme des citrons depuis 10 ans !
Ces situations et pratiques sont contraires aux valeurs fondamentales des agents.
Certains de nos ex-praticiens hospitaliers travaillent aujourd’hui pour le CHA, mais sous un statut exclusivement libéral. Même si ces pratiques restent marginales, ils exploitent agents et moyens publics, démultipliant ainsi considérablement leurs revenus. Pour le précédent Directeur, cela permettait de maintenir l’activité et les compétences sur le site…
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